UNITAID est fière d’avoir contribué depuis 2019 au développement de la toute première version de la série à destination du public francophone, a déclaré Hervé Verhoosel, porte-parole d’UNITAID. Selon cette agence onusienne hébergée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’initiative est importante, d’abord parce qu’elle permet de faire passer des messages de santé publique et de prévention du VIH à destination d’un public clé, les jeunes. Cette deuxième saison se focalisera sur des questions de santé et de société telles que l’utilisation de l’autotest du VIH, la contraception, le premier rapport sexuel et les violences basées sur le genre. Elle sera diffusée sur la Radio Télévision Ivoirienne 2 (RTI2) et sur YouTube. De la danseuse France N. Goulian à l’influenceuse Prissy La Dégameuse et la star MeiwayLes téléspectateurs francophones africains retrouveront ainsi des visages connus de la saison 1, notamment Ange-Éric N’Guessan, Grâce Pokou, Reine Toué, la danseuse France Nancy Goulian. Il y a aussi les chanteurs Soukeïna Alpha Young Kone, MJ Martialo et Rémy Adan. Ils partageront l’écran avec la comédienne et influenceuse Prissy La Dégameuse, et l’acteur Landry Gnamba. Au fil des épisodes, la deuxième saison offre une lucarne à des célébrités qui font vivre la culture ivoirienne, comme Meiway, Suspect 95, Josey ou Zota. Du beau monde qui a permis de nouvelles intrigues de l’Institut Douhaou où les anciens élèves, Sané, Matéo, Tony, Daniel, Rubi, Vanessa, Ousmane et les jeunes recrues ont donné vie aux histoires singulières de la jeunesse ivoirienne et africaine dans sa généralité. « Shuga Babi » est une déclinaison ouest-africaine de séries qui ont rencontré un large succès au Kenya ou en Afrique du Sud notamment. Lancée à Nairobi en 2009, le programme a traversé, en onze saisons, le continent africain du Kenya au Nigéria en passant par l’Afrique du Sud. La série a ainsi abordé de nombreux thèmes liés au VIH, notamment le dépistage du VIH, la stigmatisation, vivre avec le VIH, la transmission du virus de la mère à l’enfant ou l’utilisation du préservatif. Avec l’appui financier et le soutien d’UNITAID, la campagne comprend également une série radio ainsi que des événements locaux tels que des séances de visionnage dans les établissements scolaires et dans plusieurs villes du pays. « La grande force de Shuga est de s’adresser aux jeunes en empruntant leurs codes pour être au plus près de leurs réalités, contribuer à changer les pratiques, influencer leurs comportements et à terme améliorer la prévention et le traitement du VIH », a ajouté M. Verhoosel. La saison 2 de Shuga Babi vient de sortir en Côte d'Ivoire, une série télé qui aborde de nombreux thèmes liés au VIHMTV Staying Alive Foundation / Unitaid La saison 2 de Shuga Babi vient de sortir en Côte d'Ivoire, une série télé qui aborde de nombreux thèmes liés au VIHUne série pour promouvoir l’autotest de dépistage du VIHDans ses épisodes, la série contribue également à promouvoir l’autotest de dépistage du VIH. En offrant un moyen de dépistage autonome et discret, l’autotest donne à chacun le pouvoir de connaître son statut sérologique où et quand il le souhaite. « Aujourd’hui encore en Afrique de l’Ouest et centrale, plus de 30% des personnes vivant avec le VIH ignorent qu’elles sont séropositives », rappelle le porte-parole d’UNITAID. Depuis 2015, UNITAID a joué, avec ses partenaires, un rôle pionnier pour promouvoir l’accès à cet outil, avec plus de 100 millions d’euros investis dans des projets en Afrique. Actuellement, UNITAID soutient le projet Atlas mené par l'organisation non-gouvernementale (ONG) Solthis en Côte d’Ivoire, au Mali et au Sénégal. Cette ONG a pour objectif d'améliorer la prévention et l'accès à des soins de qualité en renforçant les systèmes et services de santé des pays où elle intervient. Le projet vise notamment à dispenser, en 3 ans, plus de 500.000 kits d’autotests dont près de 300.000 en Côte d’Ivoire. Alors que toute l’attention est portée sur la pandémie de Covid-19, l’agence onusienne entend ainsi poursuivre les efforts visant à prévenir le VIH, avec notamment un dépistage efficace et accessible à tous. « Cela passe notamment par une sensibilisation accrue des jeunes pour améliorer encore davantage les connaissances et les bonnes pratiques en matière de santé sexuelle et reproductive », note UNITAID.